Certains collectionnent les timbres. Notre marotte à nous, c’est le Digital Learning dans le secteur de la banque et de l’assurance. Que voulez-vous, il en faut pour tous les goûts… Et dans notre grande mansuétude, nous partageons aujourd’hui avec vous notre passion : bonne lecture !
Qui dit banque et assurance dit formation règlementaire. Autrement dit, ce sont les heures de formation obligatoires pour tous les professionnels du secteur de la banque et de l’assurance. Cerise sur le gâteau : cette formation doit être réactualisée tous les ans.
Et nous ce genre de défi, on adore ! Ça nous oblige à être toujours plus réactifs, à repenser notre approche de la pédagogie, à varier les designs, à nous challenger.
En terme de conception pédagogique, cela signifie :
- se réinventer sans cesse pour capter l’attention de l’apprenant à travers un contenu original ;
- traiter un gros volume d’informations dans des formats courts et faciles à assimiler.
Le contenu pédagogique : de la règlementation à la pratique
Voilà le topo : nous partons d’un programme obligatoire qui doit être suivi – et réactualisé chaque année – par tous les professionnels du secteur de la banque et de l’assurance. À nous de transformer ce contenu réglementaire en unités pédagogiques applicables dans la vraie vie.
Cela veut dire réinventer sans cesse nos contenus pédagogiques en respectant 3 enjeux :
- préserver l’essence du programme règlementaire obligatoire ;
- rendre la formation la plus opérationnelle possible pour nos apprenants ;
- traiter une durée de formation longue en micro capsules pédagogiques.
Innover à partir d’un sujet imposé
Premier enjeu (et pas des moindres) : rendre le contenu toujours plus original, ludique et attrayant à partir d’un sujet de fond qui – reconnaissons-le – n’est pas exactement très sexy.
Alors, puisqu’on ne peut pas varier le fond, on s’amuse plutôt à varier la forme. Infographies, chiffres-clés, cas pratiques, schémas animés, vidéos d’expert, interviews, micro-trottoir, lectures complémentaires, exercices d’application, définitions : en variant les supports pédagogiques, on démultiplie les possibles sans dénaturer l’essence du programme. L’objectif : schématiser les process pour faciliter la mémorisation des bonnes pratiques.
Le secret ? Varier les modalités pour maintenir l’attention, en misant sur des activités déductives ou inductives, en utilisant tous les types de médias, en se réinventant encore et toujours…
De l’apprentissage de la théorie à son application dans la vraie vie
Deuxième enjeu : faire le lien entre la règlementation et la pratique. Car connaître la règlementation c’est bien, mais savoir quand et comment l’appliquer c’est mieux.
Alors on en profite pour faire ce que l’on sait si bien faire : raconter les histoires de la vraie vie ! À travers des études de cas, on aborde des situations clés du quotidien professionnel, dans lesquelles s’applique la règlementation en question. Plus facile à assimiler car lié à un cas pratique concret, le contenu règlementaire alimente alors directement la compétence métier.
D’un point de vue pédagogique, pourquoi est-ce que ça fonctionne ? Parce qu’en faisant le lien avec la pratique métier, on répond à la grande question existentielle de la formation : « à quoi cela va-t-il bien pouvoir me servir dans mon quotidien professionnel ? ». On incite ainsi nos apprenants à évoluer d’une posture passive d’assimilation d’une connaissance vers une démarche proactive d’appropriation d’un savoir-faire (et/ou d’un savoir-être).
Et tels Marraine la bonne fée qui métamorphose l’Âne en superbe destrier blanc*, nous transformons un contenu informationnel purement théorique en un support pratico-pratique qui devient un réel levier de la montée en compétence.
*ndlr : nous sommes pas encore certains d’assumer totalement cette référence à Shrek. Merci de votre compréhension.
Plus c’est concret, mieux c’est !
D’après notre expérience, les formats les plus plébiscités sont les chiffres-clés pour illustrer les tendances du marché ou encore les cas pratiques pour mieux se projeter en situation réelle.
Plus court, plus court, toujours plus court !
Les solutions immersives n’ont de l’intérêt que lorsque l’expérience apprenant doit elle-même être immersive. Dans certaines situations pédagogiques, l’apport d’information ne suffit pas. Les ressentis, les émotions, l’immersion dans un contexte et/ou un lieu particulier deviennent alors indispensables à l’efficacité de l’apprentissage.
Troisième enjeu : traiter une formation longue durée en micro capsules pédagogiques. On sait aujourd’hui que, pour être efficace, l’apprentissage passe par des formats de contenus de plus en plus courts.
Oui mais voilà : le hic, c’est que la formation règlementaire, ça ne se traite pas en 3 coups de cuillère à pot. À nous, donc, de résoudre une équation qui met en balance : un gros volume d’heures de formation obligatoires d’une part ; et le principe pédagogique de séquencer les contenus en courtes capsules pour optimiser l’apprentissage d’autre part.
Moralité, on se la joue Netflix et on découpe les contenus en petites unités autonomes. Chaque capsule est ainsi auto-suffisante, et peut être consommée individuellement, tout en s’inscrivant dans une série. Un peu comme les épisodes de Game Of Thrones, sauf qu’on ne s’amuse pas à tuer un personnage à chaque épisode.
Le revers de la médaille, c’est que le volume important de contenus à créer soulève d’autres problématiques en termes de gestion de projet et d’organisation de travail.
Mais ceci est une autre histoire !
Rien ne sert de raccourcir, il faut apprendre à point
Cette année, nous avons créé près d’une centaine de capsules pédagogiques dans le domaine de la banque et de l’assurance. Et il faut toujours faire plus court ! À notre humble avis, il y a une limite à cette mode du zapping : faire court quand c’est efficace et pertinent du point de vue pédagogique, oui, évidemment ! Mais il faut aussi préserver le fil conducteur de la formation.
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